SCOT-CEILIDH Danses Ecossaises CEP-LORIENT

Le groupe SCOT-CEILIDH sera présent au forum des associations sur le stand du CEP Lorient, tribune SUD - Salon du Port, le samedi 07 septembre 2019.

L 'École Municipale de Musique de Languidic

vous invite à sa Veillée Écossaise

VENDREDI 26 JANVIER 2018

A 20h00

Espace des Médias et des Arts (EMA)

RÉSERVATION DE PLACES POUR CE SPECTACLE, CLIQUEZ ICI !!!

20h/21h : Quoi de mieux que de se rassembler lors des longues soirées d’hiver ?

C’est ce que nous vous proposons avec cette veillée traditionnelle écossaise où chacun partage son talent.

Alors rapprochez-vous du coin du feu : ouvrez grandes vos oreilles pour voyager aux sons de la cornemuse et des musiques écossaises, libérez votre imagination et laissez-vous guider par la voix des conteurs, et ouvrez grands vos yeux pour apprécier le pas fluet des danseurs.

Vendredi soir, destination Écosse ! 

Avec la participation :

- des danseuses écossaises de Korollerien Ar Skorv de Lanester,

- de l’école de danse Arts et Mouvements de Languidic,

- de l’association "Il était une fois". 

- et de l’École Municipale de Musique de Languidic.

École Municipale de Musique de Languidic

Notre nuit de l'Ecosse a été un succès.

2017 aura été dense !!

Les danseuses se sont fait plaisir et ont aimé faire découvrir et partager quelques danses du réperoire de la contredanse écossaise

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Le FIL avait fait de 2017, l'année de l'Ecosse, nous souhaitons prolonger cette année par la soirée du 7 octobre 2017 qui se déroulera dans la nouvelle salle QUAI 9, à partir de 20h 30.

Notre association vous invite à y participer !

Vous souhaitez danser, vous êtes le/la bienvenue !

Pour nous rencontrer, nous vous invitons au pot de rentrée de KAS, le vendredi 8 septembre à 20h au restaurant scolaire de la rue Larnicol à Lanester (milieu de la rue et à gauche).

Les ateliers de danses commenceront pour :

- les initiés, le mardi 18 septembre de 14h15 à 16h15.

- les débutants, le mercredi 19 septembre de 20h00 à 21h00. 

A bientôt

Lundi 7 août 2017, les danseuses écossaises ont participé à la soirée Lanestérienne de FIL (Festival Interceltique de Lorient).

Nous avons présenter 4 danses (3 Reels et une Jig), aux Lanestériens.

Parmi les spectateurs, nous avions Mme Thérèse Thiéry, maire, ses adjoints dont les élues à la culture : Mmes Mireille Peyre

et Françoise Dumont.

Etaient également dans l'assistance des conseillers régionaux dont Mme Léna Louarn.

Merci à la Mairie de nous avoir permis d'y participer.

Un merci particulier à Mme Dumont et à Mme Le Guennic.

 Merci Catherine pour la vidéo !

« A la suite de la correspondance de Gerry Jones et Patricia Anderson portant sur le costume des dames (Scottish Country Dance N° 21), je voudrais informer que beaucoup de dames, à l’occasion des événements moins formels que les bals, portent des robes en tartan. Pour leurs tenues de grand bal, une grande majorité d’entre elles préfèrent porter des robes/jupes blanches. Ces robes/jupes doivent être compatibles avec les figures de la danse, mais peuvent s’avérer difficiles à trouver dans les magasins de prêt à porter et par voie de conséquence, doivent donc être confectionnées. Or de nos jours, peu de dames confectionnent leurs propres vêtements et les couturières peuvent être difficiles à trouver. D’autre part, le blanc se salit facilement et ne flatte pas toujours la silhouette des dames d’un certain âge. De plus les écharpes en tartan sont difficiles à porter, surtout si les deux extrémités pendent dans le dos…. donc on n’est pas très porté à trouver une solution.

Néanmoins, il y a des dames qui tiennent à porter l’écharpe, soit pour copier le tartan du kilt de leur mari ou tout simplement parce qu’elles veulent suivre la tradition. Personnellement, j’ai trouvé une solution pour fixer mon écharpe. Je la plie en longueur, la pose sur mon épaule et je croise les extrémités sur la hanche opposée. Ayant trouvé la meilleure position pour le croisement, je mets quelques points pour fixer les plies….. Résultat il ne me reste plus qu’à poser la broche sur l’épaule pour empêcher l’écharpe de glisser. Ceci a l’avantage d’éliminer des épingles de nourrice pour maintenir les plies en place. Il est même possible de laisser un espace dans les plis pour créer une petite pochette. Alors se pose la question : quel style de robe permet de mettre l’écharpe en valeur ?

Le blanc met traditionnellement bien le motif tartan en valeur. Une robe de couleur unie aussi.

Une jupe noire, ou sombre avec une blouse en blanc cassé va bien avec la plupart des tartans.

Un gilet en velours avec une jupe en tartan et une jolie blouse représentent une bonne alternative pour des occasions semi-formelles. »

Note d’Andrew : 

Il me semble que les couturières sont un peu plus faciles à trouver en France. La lettre vient d’une dame anglaise. Aussi une blouse claire n’est pas de rigueur si le tartan de votre choix va bien sur un fond sombre. Le gilet en velours semble un peu de trop, mais cela dépend de votre goût. 

Soyez à l’aise pour danser tout en restant dans le style digne de nos danses. Pour moi la seule chose à éviter est la robe trop étroite et trop courte. 

Pour vous donner une idée de ce qui est habituellement pratiqué dans les autres pays et l’effort croissant en Ecosse d’attirer des jeunes, on vous présente les pages suivantes du journal de la RSCDS.

Voici un petit mot pour nos nouveaux membres, qui étaient nombreux mercredi soir, je souhaite vous présenter en quelques mots la tradition des danses écossaises. Nous aurons maintes occasions de revenir sur certains sujets qui méritent d’être étudiés d’avantage, mais pour l’instant je vais me limiter à vous expliquer certains mots et concepts clefs qui vous aideront à mieux comprendre notre mouvance, son passé et ses objectifs.

Il faut comprendre que l’âge d’or des danses dont nous avons hérité du passé se situe durant la période qui va du 18^e siècle jusqu’au milieu du 19^e siècle. Les danses en groupe se composent de différents pas et figures qui étaient largement présents dans la vie sociale de cette époque et ceci partout en Europe. Dans les Îles britanniques, les nobles et les notables organisaient régulièrement des bals formels dans leurs châteaux et demeures. Pour ce faire, ils engageaient les services de professeurs de danses qui enseignaient le programme pendant plusieurs semaines précédant le bal. En Ecosse, les professeurs profitaient souvent pour donner des cours aux petits peuples des villages et on sait, de par les archives, que lorsque dans les grands salons des châteaux, il manquait un danseur ou un couple pour constituer leur « set » (groupe), ils faisaient appels aux servants pour compléter le nombre ! Voici un très bel exemple du caractère démocratique de la société écossaise, une telle situation serait impossible dans la même société anglaise.

Les danses en question contiennent beaucoup de figures et des pas issus directement de la tradition populaire, mais d’autres, proviennent de sources différentes notamment des traditions du menuet, de la pavane et d’autres danses de sociétés européennes. Un mélange curieux, des fois, mais complètement réussi et acceptable.

En anglais, le terme pour désigner nos danses est tout simplement « country dance » ce qui n’est pas recommandé de traduire mot pour mot en français car le mot « country » prononcé à la française désigne une tradition américaine qui connaît actuellement un certain succès en Europe. Le terme exact en anglais de cette tradition « cowboy » est « Line Dancing ». Quelquefois, on utilise, également, le terme « contre danse » pour désigner la danse écossaise.

Au cours du 18^e siècle, les plus importantes villes écossaises ont fait construire des grandes salles de danses (Assembly Rooms) pour que puisse se dérouler toutes les semaines un bal. Chacune de ces salles avaient leurs professeurs payés par la ville. A Edimbourg, aujourd’hui, on peut admirer ces salles majestueuses avec leurs grands lustres qui sont encore utilisées pour des bals formels.

Au cours du 19^e siècle, de plus en plus, les danses en couple (venant de l’Europe continentale et que l’on peut qualifier aujourd’hui comme danses de salon) ont peu à peu remplacées les vieilles danses de groupe. Au cours des années vingt du siècle dernier, un groupe d’enthousiastes en Ecosse, se sont donnés pour tâche, la récupération et la restauration de la vieille tradition avant qu’elle ne disparaisse complètement. Heureusement les vieux professeurs de danse avaient laissé derrière eux leurs carnets pleins de notes sur l’exécution des danses, et il y avait encore des danses à collectionner dans les différentes régions de l’Ecosse. Ils ont nommé leur association The Scottish Country Dance Society. Beaucoup plus tard la Reine mère, est devenue présidente d’honneur. Etant écossaise, elle adorait la danse écossaise et a réussi à communiquer son enthousiasme à ses filles et l’Association a changé de nom The Royal Scottish Country Dance Society. Tout le monde parle de la R.S.C.D.S. et pour cause, car c’est grâce à cette association que les pas et les figures ont été codifiés et des danses publiées. Il y a des branches partout dans le monde.

Lorsque vous cherchez des vidéos des danses écossaises sur Youtube, par exemple, il faut vérifier qu’il s’agit bien d’une démonstration d’une branche authentique de la RSCDS. Autrement l’Association mère a son site dédié à l’illustration des danses. Sinon, méfiez-vous car il existe tout et n’importe quoi comme « démonstrations ».

En tout cas, Jacqueline vous communiquera au fur et à mesure les sites qui méritent votre attention.

Belles soirées de contre danses à toutes et à tous.

Andrew

L’atelier de danses écossaises débute vendredi 13 septembre à 18h 30h précise,

au CEP 87 rue Dugauy Trouin (Quartier de la Nouvelle ville)

à Lorient

L’accueil débutera à 18h.

A vendredri !!

En Ecosse, on répartit les danses traditionnelles en deux catégories :

-          Les danses des Highlands.

Les danses des Highlands sont des danses apparentées à la tradition « step » irlandaises comportant pour la plupart des pas « sautés » et souvent en solo ; nous les voyons lors du Festival Interceltique.

A l'origine, les danses des Highlands étaient pratiquées uniquement par les hommes, à présent se sont principalement les jeunes femmes et des enfants qui s'y adonnent. Ce sont des danses qui comportent beaucoup de mouvements précis et difficiles. Elles exigent énormément de vigueur et de coordination.

Il existe de nombreuses compétitions en Ecosse, mais également à travers le monde (USA, Australie, Canada, Japon, …) et la réglementation est prise en charge par le Scottish Official Board of Highland Dancing (SOBHD).

-          La tradition des Lowlands d’Ecosse

Essentiellement, ces danses sont issues de plusieurs traditions comportant des figures qui se trouvent dans d’autres traditions européennes ; elles ne sont pas nombreuses et sont facilement maîtrisées le défi se trouvant dans la mémorisation de leurs suite, (d’où la conviction de beaucoup que les danses écossaises font travailler la tête avec les jambes, donc une excellente activité pour le maintien de la forme !)

Le nombre de couples est variable (4-8-16-32).

Il existe aussi des danses où les couples sont répartis soit sur un cercle (l'homme et la femme face au centre) soit sur les rayons de ce cercle (l'homme à l'intérieur).

Les danses rapides sont des "Reels, et des Jigs"

Les danses lentes et élégantes s'appellent "strathspeys".

Les pas de bases sont le skip change of step, le pas de basque, le pas chassé, le pas de valse et occasionnellement le pas marché.

Ce sont ces danses que nous vous invitons à venir essayer.

Les danses de ceilidh

Ce sont des danses plus formelles et faciles. Souvent en couple mais aussi comportant un nombre restreint de danses en figures. Le mot « ceilidh » en galique écossais veut dire « ensemble » et donc le bal « ceilidh » peut être comparé au fest-noz breton.

On peut les danser lors de ceilidh ou lors de bal. Le contraste entre le « ceilidh » et le bal des danses en figures se trouve dans l’informalité. Par conséquent les ceilidhs génèrent beaucoup d’ambiance et sont surtout fréquentés par les jeunes. La tradition des danses de groupe et certes formelle mais elle comporte beaucoup de dignité et de grâce. En plus des vieilles danses (reconstruites) des 18^e et 19^e siècles, le répertoire s'est agrandi avec des chorégraphies et des figures nouvellement créées, tout en respectant le style développé au 20^e siècle.

Dans un premier temps le rayonnement des danses en figures se limitait à l’Empire britannique (le quart du monde quand même !) mais comme la cornemuse écossaise, on jouit de cet art de danser partout dans le monde ce qui fait que vous pouvez aller danser avec un groupe japonais ou espagnole sans parler un mot de leur langue !

Attention ! La danse écossaise n’est pas la danse bretonne ou irlandaise. On ne danse pas en frappant le plancher, on est plutôt sur le « demi-point » qui se trouve dans les pas de valse ou polka.

Les Ecossais insistent sur la convivialité et pour eux c’est la participation et le plaisir qui compte.